Qui
n'a pas entendu cette histoire au cours de laquelle le conducteur d'une
RENAULT Vel Satis s'est trouvé dans l'impossibilité de couper
son régulateur de vitesse et a dû ainsi rouler pendant des
dizaines de kilomètres à vitesse élevée sur
l'autoroute ? Pour ceux-là, un bref résumé de l'affaire
était visible ici
(site de TF1/LCI) jusque fin 2006, mais à présent il ne
l'est plus !
Personnellement,
et bien que je m'intéresse énormément à ce
qui touche à l'automobile, je n'y ai "jamais trop cru"
et les communiqués rassurant des constructeurs impliqués
(RENAULT surtout) faisaient leur effet. Et puis bon, jusque début
2006, date d'achat d'un véhicule équipé, je ne connaissais
pas ce gadget de pouvoir réguler sa vitesse.
Pourtant
le 25 juin 2006, j'ai radicalement changé d'avis sur le sujet.
Pourquoi ? Pour avoir été "victime" d'un incident
y ressemblant de très près.
Reprenons
d'abord l'historique de mon auto : il s'agit d'un bon gros break de mi
2003 acheté d'occasion en février 2006 auprès d'un
concessionnaire de la marque, diesel, boîte manuelle, 110 000 bornes
au compteur mais toute ses dents, et, ô magie, équipée
du fameux régulateur de vitesse (d'origine, je précise).
La marque et le modèle de l'auto ? Pour des raisons qui m'appartiennent
et qui pourraient se résumer au fait que je ne souhaite pas jeter
le discrédit publique sur une marque déterminée,
je ne désire pas communiquer ces renseignements (pour le moment).
Et puis bon, à présent de nombreuses
marques sont touchées comme l'indique le lien que j'ai donné
en en-tête, alors à quoi bon ? Ceci dit, si certains veulent
vraiment savoir de quel marque / modèle il s'agit, je suis prêt
à le leur concéder en privé à cette
adresse.
Donc
je fais l'acquisition de l'auto à cette époque, et vu que
moi et mon amie faisons beaucoup de 4 voies et autoroute avec, nous apprenons
vite les avantages et dangers du régulateur de vitesse.
Avantages
: pouvoir reposer son pied droit, avoir une vitesse régulière
Dangers
: baisse éventuelle de vigilance, ne plus avoir nécessairement
le pied sur une pédale donc un temps de réaction éventuellement
plus important le temps de retrouver la pédale désirée,
avoir une vitesse régulière donc - sauf intervention -
du temps pour doubler un véhicule roulant à peu près
à la même vitesse
Nous
roulons pas mal, et faisons quasiment 10 000 km en 4 mois de temps, de
quoi se faire largement la main sur l'équipement en question, dont
la manette de 5 centimètres située à environ "4
heures" par rapport au volant est simple d'utilisation :
Allumage
du régulateur (ON/OFF): pousser une fois le bouton au bout de
la manette
Sélection
de la vitesse désirée : manette vers le bas (1 impulsion)
Désélection
de la vitesse désirée : tirer le régulateur vers
soi, débrayer, ou freiner
Augmenter
/ diminuer légèrement sa vitesse : respectivement monter
/ abaisser la manette (+/- 1,6 km/h par impulsion)
Couper
le régulateur : appuyer une fois le bouton au bout de la manette
Me
concernant, et en respect du manuel d'utilisation, je procède ainsi
lorsque j'aperçois un obstacle :
Comme
j'anticipe au maximum les comportements des autres usagers de la route,
quand j'arrive sur un obstacle prévisible, je fais baisser la
vitesse en poussant vers le bas la manette du régulateur d'autant
de fois que nécessaire (- 1,6 km/h par impulsion, donc, soit
3 impulsions pour - 5 km/h). Pendant ce temps, le pied droit, que je
repose habituellement sur la moquette devant les pédales en absence
de tout danger, vient de positionner devant la pédale de frein,
au cas où. Mais c'est vrai qu'en dehors de tout ralentissement
prévisible, mon pied est sur la moquette à plat. D'ailleurs,
sinon, l'intérêt majeur du système (reposer son
pied) part en fumée.
Si je
n'ai pu anticiper comme dans le cas précédent, et que
je me retrouve légèrement surpris ou avec une trop grande
différence de vitesse par rapport à l'obstacle, je fais
sauter la vitesse réglée (en tirant la manette une fois
vers moi), ou je coupe le régulateur (bouton ON/OFF au bout de
la manette), quitte à le remettre ensuite. Ceci revient exactement
au même. Sinon idem pour le pied droit qui se prépositionne
sur le frein.
Enfin
si vraiment je me fais surprendre (cas du gus qui déboîte
sans clignotant alors qu'il est encore à 100 mètres de
l'auto qu'il veut doubler) et que je juge que couper le régulateur
ne serait pas suffisant, je freine, ce qui a pour effet comme chacun
sait de couper la vitesse enclenchée par le régulateur
et de reprendre la conduite qu'on pourrait qualifier de "manuelle",
ou plutôt "pédestre" dans notre cas !
Ma façon
d'utiliser le régulateur de vitesse a été éprouvée
pendant 4 mois sans souci aucun, et c'est donc en toute confiance que
j'utilisais à présent cet équipement. Jusqu'au fameux
jour J où l'incident
est arrivé...
Pour ceux
qui voudraient directement accéder à d'autres rubriques
du site, un p'tit menu déroulant :
27
août 2007 : ajout d'une page où je mets
en ligne les témoignages
d'incidents similaires que je reçois régulièrement,
puisque je suis destinataires de plus en plus de cas.
02
février 2007 : j'ai mis la main sur un dossier
paru dans un vieux Auto Plus (n° 848, 7 décembre 2004,
soit avant la médiatisation intensive de l'affaire) que j'ai
retrouvé chez moi. Il est pas mal fait, alors je laisse les
pages en consultation pour ceux que ça intéresse.
21
septembre 2006 : j'ai simplement rajouté un
compteur en bas de page.
30
août 2006 : bon, ça fait d'jà une
paire de semaines que j'ai repris le boulot, et ce dossier commence
à être bien référencé et visité.
Peu de réactions pour le moment.
29
juillet 2006 : ce dossier est enfin en ligne ! J'ignore
si je vais recevoir beaucoup de témoignages, mais je m'excuse
d'ores et déjà de ne pouvoir répondre à
mon courrier avant le 10 août prochain pour cause de vacances
(ça m'fera du bien, tiens !). @ bientôt...
J'invite
toutes les personnes qui ont déjà rencontré un
problème électronique majeur dans leur auto, avec ou
sans conséquence, à me faire partager leur expérience
à l'adresse ci-dessus. Je m'engage simplement dans un premier
temps à recenser tous les cas qui me seront transmis, sans
publication systématique, en vue d'une éventuelle transmission
à une association de consommateurs ou divers organismes qui
se saisiraient de cet épineux dossier. Evidemment ces renseignements
ne seraient transmis le cas échéant qu'avec votre accord.
(1)
Pour rendre
à César ce qui lui appartient, et bien que le nom n'ait
pas été déposé, l'appelation "Pédalegate",
en référence à un scandale bien connu, est issue
du site
Le
Blog Auto.